Achille Liénart

Achille Liénart

Cardinal

Biographie

Issu d'une famille de la bourgeoisie négociante de Lille, Achille LIÉNART opte au début du siècle pour le sacerdoce diocésain. Il se sent proche du Sillon, de l'ACJF et mène des études au Séminaire français de Rome. Il va s'engager comme aumônier dans un régiment d'infanterie à Verdun pendant la Grande Guerre. Nommé professeur au séminaire de Lille, l'abbé LIÉNART est aussi sollicité par sa proximité intellectuelle et familiale avec le catholicisme social qui le mène vers des activités autour des Semaines Sociales, des militants de la CFTC mais aussi en direction des communautés protestantes et juives. En 1926, il lui est alors confié l'importante paroisse de Tourcoing-Saint-Christophe qui le met en contact avec les milieux du syndicalisme chrétien. Il n'hésite pas à prendre la défense des «prêtres dévoyés» et accusés de communisme par les milieux d'extrême droite. Rome l'encourage en le nommant évêque de Lille. Très vite, il embrasse la cause ouvrière en soutenant une mobilisation syndicale à Halluin face à un consortium qui refuse la négociation. Son engagement social lui vaut d'être créé cardinal par Pie XI. Très populaire, il s'avère alors le promoteur principal de toute l'Action catholique dans le Nord, aidant au développement de la JOC mais aussi de la bourgeoisie chrétienne. Il s'avère également un organisateur de la présence ecclésiale en milieu urbain. Il réagit fermement dans certaines affaires dramatiques comme celle du suicide du maire de Lille et ministre socialiste Roger SALENGRO, outrageusement diffamé par une presse à scandale. à l'heure de la débâcle et de Vichy, il se veut loyal envers le maréchal Pétain, en cela conforme à l'attitude générale de l'épiscopat français. à la Libération, il succède au cardinal SUHARD à la présidence de l'Assemblée des cardinaux et archevêques.

Soucieux de la pastorale ouvrière, il suit de près «l'expérience» des prêtres-ouvriers dont il va plaider la cause à Rome en 1954. Il sera nommé à la tête de la Mission de France. Il porte également une grande attention aux missions extérieures avec le soutien au mouvement Ad Lucem et le jumelage qu'il entreprend avec des diocèses camerounais. Le concile Vatican II le place sur la scène internationale avec notamment sa véhémente intervention sur le mode d'organisation dans le choix des membres des commissions conciliaires, lors de la première séance de travail, le 13 octobre 1962. Il est alors passionné par l'événement du Concile et partisan de ses orientations. Il abandonne progressivement sa tâche à partir de 1964. Son évêque coadjuteur, Mgr GAND, lui succédera en 1968.

Le lien de parenté avec Delebecque Philippe

Delebecque Philippe (1560-1625)
Delespaul Marguerite Marie (~1556-1642)
Delebecque Nicolas (~1600-?)
de Beausart Isabeau (~1600-?)
Delebecque Pierre (1582-1656)
Lefebvre Gillette (~1580-?)
Delebecque Marie (1640-1701)
Duquesnoy Adrien (1631-1706)
Delebecque Pierre (1613-1678)
Delespaul Marie Philipotte (1614-1678)
Duquesnoy Louis (1670-1726)
Lebrun Jeanne (1676-1745)
Delebecque Marie (1638-1704)
Lepoutre Jean (1630-1702)
Duquesnoy Jean Baptiste (1712-?)
Salembier Marie Jeanne (1710-1786)
Lepoutre Louis François (1675-?)
Lepers Marguerite Jeanne (1675-1746)
Duquesnoy Louis Joseph (1736-1794) Lepoutre Marie Jeanne (1702-?)
Deleruelle Hyacinthe (~1700-)
Deleruelle Jeanne Angélique (1727-1803)
Lienaert Placide Joseph (1725-1792)
Liénart Hyacinthe (~1750-?)
Lhermitte Françoise Jeanne (~1750-)
Mgr Lefebvre et Mgr Liénart étaient Lienart Aimable François (1785-1838
Binauld Adélaïde (1793-1861)
des cousins issus de germains à La huitième génération en lignée de LEPOUTRE Jean (1630-1702)et DELEBECQUE Marie (1638-1704)
Liénart Achille Philippe Hyacinthe (1823-1891)
Derode Marie Sophie Philippine Louise (1830-1861)
Liénart Achille (1855-1911)
Delesalle Louise (1859-1932)
Liénart Achille (1884-1973)

29 décembre 2003

source : http://www.duquesnoy-de-nechin.asso.fr/ch2/wlien.htm