Hors de l’Eglise catholique, point de salut. Vraiment ? Par Laurent777 | Le collectif catholique antilibéral

Hors de l’Eglise catholique, point de salut. Vraiment ? Par Laurent777

chrisme9

Au lecteur profane, ce dogme de l’Église qui trouve de nombreuses justifications bibliques (1) peut paraître bien austère voir répulsif…  de prime abord.

Une première réflexion serait de constater que d’un point de vue philosophique ou même scientifique la vérité est par essence, intransigeante !

L’intransigeance n’est ni positive ni négative, elle est ainsi.  Et si la vérité naturelle existe, il en va de même pour la vérité dite surnaturelle… Celle-ci est tout autant intransigeante, aussi longtemps que 2 +2 font 4 !

Pour revenir au titre, en tant que chrétien, on doit constamment se référer aux paroles remplis de sagesse mais souvent tranchante du Verbe de Dieu :

«…Large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:13 )

Après en tant que catholique on doit toujours se reporter sur l’interprétation de l’Église, car elle est la seule garante de la bonne interprétation des Écritures.

Ce verset traduit bien une réalité :

Seule une minorité de gens se sauvent tandis que la majorité des gens marchent vers leur damnation. (2)

" Mais alors…Dieu serait-il…"sadique" ? " Serait-on tenté de penser…

Absolument pas. Dieu est Amour et miséricordieux et à ce titre Il veut sauver le plus grand nombre. 

Mais en vertu du libre arbitre qu’Il laisse à chacun, la plupart des gens ne voulant conformer leur volonté à une quelconque autorité même transcendante optent plus volontiers pour se laisser guider par leurs passions, suivre leurs propres  penchants (même mauvais) et leurs propres convictions (même erronées). La plupart des gens sont tout simplement de mauvaise volonté, leur slogan fétiche étant  "ni dieux ! ni maitres !"

Alors la question est la suivante :

Doit-on prendre le dogme "hors de l’Église catholique, point de salut"  au sens littéral ?

Avant d’y répondre, prenons un peu de recul.

En ces temps d’apostasie généralisée, il devient chaque jour de plus en plus urgent pour ne pas dire vital pour chaque Catholique de se ranger, tous ensemble, derrière la seule bannière du Christ !

Cela parait tellement évident…mais en même temps, ô combien difficile à réaliser au vu de la variété de chapelles dites traditionalistes.

Léon XIII l’avait prédit : le pasteur sera frappé et le troupeau dispersé.

Toute organisation à besoin d’un leader, d’un chef, sinon c’est rapidement l’anarchie. Sans chef, surviennent immanquablement des dissensions. "Diviser pour mieux régner." Telle est cette vielle tactique employée par celui qui est homicide depuis le commencement.

Faire "tomber" la tête visible de l’Église sera sa suprême perfidie.

Seulement voilà, une chose est sûre : il ne peut y avoir union dans la désunion ! Il faudrait mettre de côté nos petites divergences d’opinions bien trop humaine pour nous concentrer sur une seule chose essentielle :

La réunification de tout les catholiques sous la bannière du Christ et autour de la seule vraie foi :

bannière du Christ

Défendons avec zèle cette dernière citadelle sacrée, vaille que vaille, coûte que coûte, mètre carré après mètre carré ! Ne lâchons rien ! Car il s’agit de l’un de nos derniers bastions.

Il ne fait nul doute que sans chef visible et légitime cette tâche peut paraître ardue tant les questions abondent et que sans réponses émanant d’une autorité formelle, des divergences peuvent subsister.

Prenons conscience que cela exige de se remettre en question (humilité) et surtout de continuellement s’instruire toujours et encore sur les questions liés à la Foi et de nous en remettre en dernier lieu à ce qu’a toujours enseigné le magistère de l’Église.

Et justement, qu’est-ce qu’à définit infailliblement, une foi pour toute, le magistère de l’Église ?

Les dogmes !

C’est donc sous cette unique bannière que devrait se ranger, en ordre de bataille serré, chaque Catholique de bonne volonté (clerc ou laïque) afin de peser véritablement dans cette bataille spirituelle, morale et politique qui semble, plus que jamais, sur le point d’arriver à son épilogue.

Jesus-Christ vs Satan

Ce se sont bien les dogmes que les ennemis, en infiltrant l’Église, veulent voir disparaître pour enfin changer irrémédiablement et de fond en comble -sans plus aucun frein- la société toute entière.

Un fait indéniable domine notre époque : ce déferlement quasi-simultané de forces antichrétiennes sur l’ensemble des pays occidentaux. Et cela avec une intensité peut-être rarement vue auparavant.

Pays occidentaux, que l’on peut voir sombrer maintenant dans leurs phases finales de décadence -voire de putréfaction- tant les dernières lois iniques et mortifères laissent un goût amer.

Il semble en effet que "L’homme nouveau", déraciné autant que dégénéré, aux ambitions prométhéennes à la sauce Attali, soit en marche et que plus rien ne puisse l’arrêter.

transhumanisme-660x330

Par ailleurs, il est manifeste de constater avec cet émerveillement mêlé d’effroi, que plus la "civilisation" rompt avec le décalogue, plus elle s’enfonce plus ou moins lentement dans la fange, préparant elle-même sa propre infortune.

Destination Babylone :

nouvelordremondial

Par ailleurs, il très instructif d’exhumer l’excellente analyse d’une grande clairvoyance du docteur en théologie Mgr Henri Delassus, commentant l’encyclique de Saint Pie X (Pascendi) tant ces mots semblent résonner aujourd’hui avec une grande justesse prés d’un siècle plus tard !

Mgr Delassus.1

Voici l’extrait en question :

 « …L’âme de cette conjuration, c’est la Franc-Maçonnerie, et au-dessus de la Franc-Maçonnerie et la gouvernant, la puissance talmudique qui, depuis dix-neuf siècles, travaille à préparer les voies au messie temporel qu’elle attend : l’antéchrist.

Cette puissance s’est attaquée d’abord au pouvoir civil ; elle est parvenue à placer la souveraineté dans le peuple (démocratie), c’est-à-dire à anéantir l’autorité. Elle s’en prend aujourd’hui à la famille, qu’elle dissout par le divorce rendu de jour en jour plus facile . Déjà la propriété est attaquée, non seulement la propriété religieuse, mais aussi la propriété civile.

Tous les liens qui retenaient les hommes dans l’ordre, étant ainsi rompus, la Révolution arrivera à faire du genre humain une poussière d’individus docile à tous les souffles dont il lui plaira de l’agiter.

En face d’elle, I’Eglise catholique, seule, reste debout, toujours vivante, immortelle. Depuis un siècle, I’Eglise n’a cessé d’exhorter ses fils, les catholiques de tous pays, de toute race, de toute langue à s’unir plus étroitement, à se serrer, d’un cœur plus généreux, autour du Christ Sauveur.

Jusqu’ici sa voix n’a point été entendue comme elle aurait dû l’être. Mais l’assaut devient si général et si pressant que force sera bien de lui prêter l’oreille, si l’on ne veut voir la société s’écrouler.

Cette concentration doit se faire d’un bout du monde à l’autre, puisque la conjuration impie a pour théâtre l’univers. Mais, pour être universelle, elle doit d’abord s’organiser en chaque nation. C’est à la France qu’il appartiendrait de donner l’exemple, d’imprimer le mouvement, parce que c’est en France que la Maçonnerie a porté son plus puissant effort.

Rien de plus urgent. De toutes les questions politiques, sociales, morales, religieuses qui agitent aujourd’hui notre pays, celle de l’organisation du parti de Dieu est la plus pressante; d’elle dépend la solution de toutes les autres.

Le principe de notre faiblesse devant l’ennemi, la cause de toutes nos défaites, c’est moins la puissance et la malice de l’adversaire que nos divisions intestines. Elles sont telles, que si un coup d’Etat venait à renverser le gouvernement maçonnique, les catholiques de France resteraient aussi divisés le lendemain qu’ils le sont aujourd’hui…» (Mgr Delassus, 1907)

Tout cela semble terriblement d’actualité et en même temps bien dépassé par le degré d’ignominie jamais atteint de notre société actuelle.

Que dirait Mgr Delassus en ces temps d’avortement de masse sponsorisé par l’Etat et encouragé depuis l’école, de "mariage pour tous" et son lot de PMA/GPA ouvrant le droit à l’adoption d’enfants par des couples sodomites, et bientôt l’euthanasie pour tous si cher à Attali & Co ?

Crions vers le Ciel avec Notre-Seigneur Jésus-Christ :  

Croix1

« ELi ! ELi ! lama sabacthani ?»

(Matthieu 27:46)

Seigneur, kyrie eleison ! 

- faudra-il boire le calice jusqu’à la lie ? 

Si il semble que tout est perdu, pour autant ne désespérons jamais mais tentons plutôt de nous rassembler dans un ultime sursaut derrière la bannière du Christ que sont les dogmes car le Seigneur nous avait prévenu :

« Quand je reviendrai, trouverai-je la Foi sur terre ? » (Luc 18:8)

Un catholique sait normalement qu’il existe une science au-dessus de toute les autres dites naturelles (médecine, mathématique, biologie, astronomie, etc…) ; la chose la plus importante sur cette terre étant d’assurer le salut de son âme (charité bien ordonnée commence par soit même…) il en résulte que pour ce faire l’étude de la théologie (science de Dieu) est précieuse.

Le Seigneur Dieu Lui-même, en même temps qu’il nous avertit gravement, nous exhorte à nous instruire d’avantage :

« Mon peuple périt faute de connaissance.» (Osée 4:6)

Alors instruisons-nous sans cesse de la seule véritable science qui peut nous sauver… mais tout en prenant le soin de ne pas tomber dans le piège fatal lié à l’accroissement de la connaissance ; l’orgueil !

C’est  ici que nous arrivons au point central de cet article :

Toute ces considérations me porte à proposer à votre lecture et analyse deux livres au format PDF (donc libres) que je trouve fondamental dans l’édification de la Foi et dans la compréhension de "la crise de l’Église"

Le premier est : "Hors de l’Eglise Catholique il n’y a Absolument pas de Salut ".

Le second "La Vérité sur ce qui est réellement arrivé à l’Eglise Catholique après Vatican II  “  est un excellent complément au premier.

Nombreux sont les catholiques se plaignant des effets désastreux survenu depuis le concile Vatican II, sans prendre la peine de remonter jusqu’aux causes… et malheureusement beaucoup trébuchent sur la vérité en occultant l’essentiel. Ces deux livres tentent de faire le point et le bon diagnostique.

Si le concile Vatican II est le début de l’apostasie officielle de Rome, c’est aussi le triomphe, l‘apothéose final d’un long travail de sape organisé depuis de longues années par les ennemis de l’Église, œuvrant de l’intérieur.

 Bien sûr, plusieurs Papes l’ont dit. Citons Léon XIII qui débuta son règne en 1878 :

Leon XIII

«L’Église, épouse de l’Agneau immaculé, des ennemis très rusés l’ont saturé d’amertume et abreuvée d’absinthe ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle a de plus précieux. Là où a été établi le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité pour la lumière des nations, là ils ont posé le trône de l’abomination de leur impiété ; de sorte qu’en frappant le Pasteur, ils puissent aussi disperser le troupeau. ..»

 Voici encore un court extrait de Saint Pie X dans Pascendi Domine Gregis en 1907 contre les modernistes :

Pie X

«Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c’est que, les artisans d’erreurs, il n’y a pas à les chercher aujourd’hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c’est un sujet d’appréhension et d’angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Eglise, ennemis d’autant plus redoutables qu’ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d’un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d’amour de l’Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Eglise; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l’assaut à tout ce qu’il y a de plus sacré dans l’oeuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu’ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu’à la simple et pure humanité….»

Pourquoi proposer ces deux livres ?

Tout d’abord, ils abordent des questions passionnantes autant que cruciales :

- Que s’est -il passé dans l’Eglise depuis Vatican 2 et pourquoi ?

- Hors de l’Eglise y a-t-il vraiment aucun salut possible ?

Peut-on se sauver en demeurant juifs, musulman, bouddhiste, athée, autres ?

- Est-ce que l’ignorance invincible est un dogme de l’Eglise ?

- Faut-il être nécessairement membre de l’Eglise Catholique pour prétendre au Salut ?

- Si l’on devient membre de l’Eglise par le baptême, existe-il plusieurs formes de baptême ?

- Est-ce que la position sédévacantiste est catholique ? etc….

Pour résumer, la thèse que défend l’auteur à travers son livre "Hors de l’Église catholique, il n’y a absolument pas de Salut" est la suivante : 

Les ennemis de l’Église, disons les modernistes (sous influence directe ou indirecte talmudo-maçonnique), pour faire triompher leurs idées (faux-œcuménisme et l’indifférentisme religieux), ont préalablement et pernicieusement minés le dogme "Hors de l’Eglise, point de salut ".

Et pour ce faire, ils ont distillé un poison très subtile mais redoutablement efficace : le baptême de désir et le baptême de sang, disant qu’exceptionnellement, l’on pouvait être sauvé sans le baptême d’eau.

Pour faire court, l’auteur avance que le baptême de désir a été le cheval de Troie conduisant à Vatican II et que cette hérésie très subtile a séduit beaucoup de monde y compris chez les traditionalistes.

En y réfléchissant un petit peu, n’est-il pas évident que si même exceptionnellement on peut se sauver en dehors de l’Église cela conduit inévitablement à relativiser tout d’abord l’importance de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, puis son oeuvre de rédemption, son agonie, sa passion, etc…

Aussi, si l’on concède des exceptions à "hors de l’Église, point de salut" cela revient à dire que l’on peut se sauver dans d’autres religions, et donc nous sommes forcés d’admettre que ce genre de raisonnement conduisent à l’apostasie Vatican II !

En parcourant ces deux ouvrages vous constaterez qu’ils sont factuels, incroyablement sourcés et surtout illustrés de nombreuses déclarations infaillibles de Papes pré-Vatican II. Il est important de bien faire la différence entre le faillible et l’infaillible. Seul le Pape a reçu le charisme de l’infaillibilité lorsqu’il réunit 4 conditions. Les théologiens n’ont pas reçu ce charisme et peuvent donc errer en matière de Foi.

* Si vous êtes familier avec ces thématiques et pensez que votre opinion est la bonne, juste… vérifiez ! Cela ne coûte rien si ce n’est quelques minutes au vu de l’enjeux de votre âme. Car en bon Catholique, vous savez que votre opinion doit se conformer à celle du magistère de l’Église et non à la votre. Sinon, c’est que vous êtes protestant !

* Si vous avez déjà entendu des Frères Dimont, soit disant "feeneyste", ne vous arrêtez pas à des préjugés qui ne sont rien d’autre que des arguments fallacieux ad hominem pour balayer d’un revers de la main toutes ces questions sans répondre sur le fond.

Ne soyons pas comme « ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge… » (2 Thessaloniciens 2:10) mais au contraire « examinez toutes choses; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 : 21) 

Examinons donc le fond des choses en profondeur et ne nous fions jamais aux apparences.

Au risque de se répéter, il est absolument vital d’un point de vue spirituel et catholique de ne pas se tromper sur ces questions car elles touchent au salut et à la vérité :

« Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.» (Jean 18.37) 

« Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples…» (Jean 8:32) Alors soyons sûr demeurez dans la parole du Christ sur tout ces sujets d’une importance capitale car « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » (Jean 8:51)

Ainsi nous retrouverons peut-être cette union sacrée qui nous manque tant en ayant justement l’amour de la vérité et en nous retrouvant sur la défense des dogmes.

Signé : Laurent777, un simple catholique.

Bon carême à tous.

(1) Matthieu 16:18-19 _ Jean 20:22_Jean 10:7_ etc

(2) Sur ce sujet, il est d’ailleurs intéressant de relever que les conciliaires n’enseignent même plus ces vérités de Foi lié à l’enfer et à la damnation, tout cela jugé inutile, car selon leurs nouvelles doctrines tout le monde a accès au paradis ! Il suffit de reconnaître le Christ à l’instant de sa mort dans une  illumination finale (hérésie)- dixit le pseudo théologien conciliaire A. Dumouch.